L’ancienne civilisation de la vallée de l’Indus, vers 2,600 av. J.-C. à 1,900 av. J.-C., est toujours réputée pour sa planification urbaine extrêmement avancée. Le “système de drainage” était bien en avance sur son temps! Ni les civilisations mésopotamiennes ni l’ancienne civilisation égyptienne n’avaient construit de tels systèmes aussi efficaces et sophistiqués de leur vivant. Fait intéressant, même après plus de 4,600 ans depuis aujourd’hui, la civilisation qui prospéra dans l’ancien Bharat (Inde) témoigne d’un haut degré de planification civique, d’organisation sociale et d’intérêt pour l’hygiène publique. Des villes notables telles que Mohenjo‑Daro, Harappa, Dholavira et Lothal furent conçues selon un modèle quadrillé afin de faciliter la planification des conduites de drainage. Il est remarquable de noter que leur système était centralisé et intégré dans la conception de la ville, et non comme une idée après coup.
Great Bath View of Mohenjodaro – Photo Courtesy: Saqib Qayyum
Les premiers établissements furent conçus avec un degré remarquable de prévoyance civique. Toutes les rues étaient tracées selon un schéma en grille. Chaque foyer avait accès à une salle de bains privée reliée à un système de drains couverts en briques. Ces drains domestiques s’écoulaient vers des drains publics plus grands et centralisés construits le long des rues, tous installés avec une pente soigneusement calculée pour assurer un écoulement gravitationnel de l’eau et prévenir la stagnation. La présence de fosses d’infiltration et de fosses septiques au niveau des habitations met en lumière la compréhension d’une filtration basique de l’eau, minimisant ainsi le risque d’obstructions et favorisant la propreté. Quelle brillante ingéniosité!
Une autre caractéristique digne d’attention était la façon dont l’infrastructure de drainage était soutenue par des regards d’inspection et des tampons placés à intervalles réguliers, permettant un entretien régulier. L’intégration de l’assainissement dans la conception globale de la ville reflète non seulement une expertise technique, mais aussi une forte culture de l’hygiène et de l’ordre. À Lothal, le système s’étendait pour gérer les eaux de pluie et les flux de marée, montrant une adaptation impressionnante à la géographie régionale pensée bien des siècles à l’avance. Le système de drainage de la vallée de l’Indus se dresse comme un témoignage de la sophistication urbaine de la civilisation, de sa conscience environnementale et de son engagement envers la santé publique, contrairement à notre civilisation moderne du XXIᵉ siècle.
Lothal Ancient Well – Photo Courtesy: Bernard Gagnon
DRAINAGE ET ÉGOUTS: LE CŒUR ET LE SYSTÈME NERVEUX D’UNE VILLE MORTE
Ironiquement, aujourd’hui nous avons créé nos villes comme des corps fragiles – inondées plusieurs fois par an et ensuite, nous agissons tous comme si la terre nous était tombée dessus. C’est une pure stupidité! Je parle franchement, parce que c’est devenu la réalité mondiale. Contrairement à la civilisation ancienne, qui disposait de moyens limités — technologie, machines et données — aujourd’hui nous avons toutes les données du monde, des outils d’ingénierie innovants et la technologie, et pourtant les villes s’effondrent sous des inondations répétées. À travers le monde, une chose est commune: “Des systèmes de drainage et d’égouts inefficaces et défectueux”. N’est‑ce pas “LE” merveilleux exploit de notre monde moderne?
Les systèmes de drainage et d’égouts sont les artères et les nerfs de la vie urbaine. Une artère bouchée, ne serait‑ce qu’une, dans le corps humain provoque une crise cardiaque. La science a tellement progressé que nous avons trouvé une façon remarquable et innovante d’installer une endoprothèse pour rétablir le flux sanguin et sauver des vies.
“Les systèmes de drainage et d’égouts” des villes sont comme le système nerveux du corps humain. Drains bloqués! Égouts désuets! Eaux pluviales non canalisées! Chaque année, sinon chaque mois, les villes urbaines subissent aussi des crises cardiaques quand des inondations envahissent les villes pour détruire à leur guise – principalement causées par l’AVARICE HUMAINE. Curieusement, au lieu de résoudre ce grave problème obligatoire, l’avidité humaine assume ses multiples rôles – des politiques défaillantes continuent de donner des contrats aux mêmes entrepreneurs pour des rustines, attention – pour ne pas résoudre le problème une bonne fois pour toutes. Ce n’est pas une ignorance planifiée, mais UN SYSTÈME PLANIFIÉ DE FAÇON SYSTÉMATIQUE pour bénéficier aux corporations et aux parties prenantes aux intérêts établis.
À suivre… Restez à l’affût de la PARTIE – III
VEUILLEZ NOTER : Les images sont utilisées uniquement à des fins de représentation
EFFONDREMENT URBAIN GLOBAL – PARTIE II
Suite de la PARTIE I….. https://zerobeyond.com/effondrement-urbain-mondial-partie-i/
LA SAGESSE ANCIENNE EST TOUJOURS INCOMPARABLE
L’ancienne civilisation de la vallée de l’Indus, vers 2,600 av. J.-C. à 1,900 av. J.-C., est toujours réputée pour sa planification urbaine extrêmement avancée. Le “système de drainage” était bien en avance sur son temps! Ni les civilisations mésopotamiennes ni l’ancienne civilisation égyptienne n’avaient construit de tels systèmes aussi efficaces et sophistiqués de leur vivant. Fait intéressant, même après plus de 4,600 ans depuis aujourd’hui, la civilisation qui prospéra dans l’ancien Bharat (Inde) témoigne d’un haut degré de planification civique, d’organisation sociale et d’intérêt pour l’hygiène publique. Des villes notables telles que Mohenjo‑Daro, Harappa, Dholavira et Lothal furent conçues selon un modèle quadrillé afin de faciliter la planification des conduites de drainage. Il est remarquable de noter que leur système était centralisé et intégré dans la conception de la ville, et non comme une idée après coup.
Great Bath View of Mohenjodaro – Photo Courtesy: Saqib Qayyum
Les premiers établissements furent conçus avec un degré remarquable de prévoyance civique. Toutes les rues étaient tracées selon un schéma en grille. Chaque foyer avait accès à une salle de bains privée reliée à un système de drains couverts en briques. Ces drains domestiques s’écoulaient vers des drains publics plus grands et centralisés construits le long des rues, tous installés avec une pente soigneusement calculée pour assurer un écoulement gravitationnel de l’eau et prévenir la stagnation. La présence de fosses d’infiltration et de fosses septiques au niveau des habitations met en lumière la compréhension d’une filtration basique de l’eau, minimisant ainsi le risque d’obstructions et favorisant la propreté. Quelle brillante ingéniosité!
Une autre caractéristique digne d’attention était la façon dont l’infrastructure de drainage était soutenue par des regards d’inspection et des tampons placés à intervalles réguliers, permettant un entretien régulier. L’intégration de l’assainissement dans la conception globale de la ville reflète non seulement une expertise technique, mais aussi une forte culture de l’hygiène et de l’ordre. À Lothal, le système s’étendait pour gérer les eaux de pluie et les flux de marée, montrant une adaptation impressionnante à la géographie régionale pensée bien des siècles à l’avance. Le système de drainage de la vallée de l’Indus se dresse comme un témoignage de la sophistication urbaine de la civilisation, de sa conscience environnementale et de son engagement envers la santé publique, contrairement à notre civilisation moderne du XXIᵉ siècle.
Lothal Ancient Well – Photo Courtesy: Bernard Gagnon
DRAINAGE ET ÉGOUTS: LE CŒUR ET LE SYSTÈME NERVEUX D’UNE VILLE MORTE
Ironiquement, aujourd’hui nous avons créé nos villes comme des corps fragiles – inondées plusieurs fois par an et ensuite, nous agissons tous comme si la terre nous était tombée dessus. C’est une pure stupidité! Je parle franchement, parce que c’est devenu la réalité mondiale. Contrairement à la civilisation ancienne, qui disposait de moyens limités — technologie, machines et données — aujourd’hui nous avons toutes les données du monde, des outils d’ingénierie innovants et la technologie, et pourtant les villes s’effondrent sous des inondations répétées. À travers le monde, une chose est commune: “Des systèmes de drainage et d’égouts inefficaces et défectueux”. N’est‑ce pas “LE” merveilleux exploit de notre monde moderne?
Les systèmes de drainage et d’égouts sont les artères et les nerfs de la vie urbaine. Une artère bouchée, ne serait‑ce qu’une, dans le corps humain provoque une crise cardiaque. La science a tellement progressé que nous avons trouvé une façon remarquable et innovante d’installer une endoprothèse pour rétablir le flux sanguin et sauver des vies.
“Les systèmes de drainage et d’égouts” des villes sont comme le système nerveux du corps humain. Drains bloqués! Égouts désuets! Eaux pluviales non canalisées! Chaque année, sinon chaque mois, les villes urbaines subissent aussi des crises cardiaques quand des inondations envahissent les villes pour détruire à leur guise – principalement causées par l’AVARICE HUMAINE. Curieusement, au lieu de résoudre ce grave problème obligatoire, l’avidité humaine assume ses multiples rôles – des politiques défaillantes continuent de donner des contrats aux mêmes entrepreneurs pour des rustines, attention – pour ne pas résoudre le problème une bonne fois pour toutes. Ce n’est pas une ignorance planifiée, mais UN SYSTÈME PLANIFIÉ DE FAÇON SYSTÉMATIQUE pour bénéficier aux corporations et aux parties prenantes aux intérêts établis.
À suivre… Restez à l’affût de la PARTIE – III
VEUILLEZ NOTER : Les images sont utilisées uniquement à des fins de représentation